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Dans l'après-
Vers 15 h 30, je pars avec un autre camarade des régions envahies qui va passer sa perme à Lyon. Longue pause jusqu'à 17 h chez le Commandant. On nous donne un laissez-
Puis nous embarquons sur une méchante charrette de ravitaillement et, cahin-
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Lever vers 5 h. Nous montons à l'église. J'y reste jusque vers 6 h. A ce moment-
Vers 7 h 30, en route pour Paris où nous débarquons vers midi. Jusqu'à 16 h où a lieu le départ, nous nous promenons un peu, nous déjeunons un brin et faisons quelques provisions pour le voyage. Je paie toutes les dépenses de mon camarade qui n'a pas le gousset très bien garni, car il est sans nouvelle de sa famille.
Vers 16 h 30, en route pour Noisy-
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Via Limoges et Brive, arrivée à Capdenac à 9 h. Je prends directement la direction de la maison de ma sœur (Louise) où je cause un peu d'agréable surprise. J'y reste jusqu'à 7 h du soir, passant mon temps à diverses occupations et surtout au repos. Vers 20 h je débarque enfin à Auzits. Je vais pouvoir de nouveau embrasser ma chère mère, ma sœur Clémence, revoir le pays avec toute sa parure de printemps. Quelle joie ! Merci à Dieu qui a bien voulu me la procurer.
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À Glassac vers 6 h, je dis la Ste-
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A 6 h, messe basse à Escandolières. Petit speech au prône. Grand-
Déjeuner avec le père de M. le Curé. Retour au foyer vers 17 h. Je suis absolument vanné ! C'est pour Dieu !
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Sulfatage de la vigne pendant toute la journée : c'est fort pénible, mais je suis bien content de rendre ce petit service à Maman.
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Messe à la même heure à Testet. La pluie m'empêche de poursuivre mon travail de sulfatage. A 15 h, je pars pour Rodez où je vais faire visite à quelques amis et faire quelques emplettes. Arrivée vers 16 h. Souper et coucher au séminaire. Vers 21 h, je trouve quelques amis.
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C'est aujourd'hui que je dois repartir. Mon cœur se serre, rien que d'y penser. Maman se désole et est toute triste. Comment ne pas avoir un peu mal au cœur ? Maman vient assister à ma messe à 5 h ½.
Préparatifs de départ, toujours tristes, surtout vu la situation de ma pauvre mère, privée depuis quelques mois à peine du fidèle compagnon de sa vie. Sans doute Dieu lui donne abondamment le courage de supporter vaillamment, chrétiennement toutes ces misères, mais la nature a toujours ses exigences. Clémence vient dîner avec nous.
A 17 h, départ à la gare pour Capdenac. Rencontre de l'abbé U. Lacombe, que je n'avais pas vu depuis des années. A Capdenac vers 18 h, je retrouve mon beau-
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Départ vers 18 h 30, direction le front (Train R.F.). Les pauvres petits se cramponnent à moi pour ne pas me laisser partir : c'est bien triste tout de même ! Voyage d'une lenteur désespérante.
Jeudi 8 juin 1916 -
Vers seulement 5 h du matin, nous arrivons à Orléans ; à Juvisy vers 9 h. Départ à 9 h 30 et arrivée à Paris vers 11 h 15. Quelques achats. Départ de nouveau vers 14 h pour arriver à Mont-
Suite du récit : Front de l'Aisne #5.