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Lever matinal. Ste-
Quelques achats. Déjeuner et départ vers 10 h par un soleil de plomb. Aussi j’arrive complètement fourbu, vers 13 h, au « Bois de la Source ».
Je reçois ordre de renforcer ce soir l’équipe d’une autre C nie (22 e). On craint qu’il y ait de la casse, parce qu’on veut tenter une surprise sur un petit poste ennemi, cette nuit même.
En prévision d’une nuit blanche, je me repose un peu dans l’après-
A minuit, nous allons nous poster à un petit poste par lequel doit passer la patrouille. A minuit ½ , celle-
Au signal convenu, nos batteries tirent vers la 1 ère ligne boche pour distraire l’ennemi et l’empêcher de surveiller trop minutieusement. En fait les patrouilleurs, au nombre de 12, rentrent au bout de 1 h ½, bredouilles comme au départ. Le petit poste boche est bien gardé, paraît-
Ce sera donc à recommencer, à moins qu'on soit
plus sages et qu’on laisse de côté une expédition aussi dangereuse.
Vers 2 h 30, nous regagnons nos cagnas et à 3 h du matin je me couche.
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Lever vers 6 h 30. Ste-
Journée calme, malgré un petit bombardement réciproque des 1ères lignes. Rien à noter pour le courant de la journée.
Note des Etats-
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Matinée comme à l’ordinaire. Nous apprenons le départ du Dr Galas pour une ambulance du front. Cette nouvelle nous afflige fort, car nous perdons un des hommes les plus estimables, avec qui tout le monde devait et pouvait s’entendre. Excellent chrétien et comprenant comme in convient le rôle du prêtre auprès des blessés, il ne manquait jamais de nous signaler un blessé en danger de mort. Sa vie chrétienne était un exemple pour beaucoup d’autres. Espérons qu’il sera bien remplacé.
Journée fort chaude qui vous enlève le peu de vigueur qu’on a. Quelques bombes boches tombent sur notre « boulevard ». Deux petits blessés parmi les brancardiers.
Rien à noter de plus spécial.
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M. Galas, en instance de partir, vient faire ses Pâques à une de nos messes au Bois du Centre. Puis il passe dans nos abris pour nous faire ses adieux. En réalité, il paraît aussi attristé que nous de son départ. Son successeur est déjà arrivé. C’est un jeune major de 25 ans, tout récemment promu et reçu docteur depuis quelques mois seulement.
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Jour de relève pour la C nie x et peloton de C nie T , ce qui entraîne pour nous un changement de poste, peu avantageux du reste.
Très violent bombardement vers 3 h de l’après-
Point de blessés dans notre bataillon et c’est merveille, car il est tombé de la ferraille ! …
Nous apprenons que nos troupes au MORT HOMME ont remporté un brillant succès (plus de 100 prisonniers).
Soirée pluvieuse.
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Le départ de la 21 e C nie a entraîné celui de l'abbé Tersy. Je ne puis pas ce matin offrir le St Sacrifice, faute de servant de messe ; cela m'ennuie d'autant plus que c'est le jour où je célèbre la Ste Messe pour notre cher Papa.
Bombardement violent pendant l'après-
Nouveau personnel médical au Pont-
En revanche, je vais prévenir le médecin auxiliaire du Bois du Centre où, comme d'habitude, je compte dire une messe au P.S. à 9 h 30. J'en reçois un excellent accueil, il m'assure que je ne pouvais mieux tomber qu'avec lui, car il est pratiquant, et enchanté de ma démarche auprès de lui !
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Ste-
Bombardement des pièces lourdes allemandes (105 et 150) aux environs du Bois du Centre. Je ne sais ce que cela présage. Soirée comme à l'ordinaire.
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Matinée marquée surtout par un bombardement assez soutenu de l'artillerie ennemie sur la région des bois de la Source et du Centre. Point d'accident cependant avant 5 h du soir. Malheureusement, les dernières rafales d'obus et de bombes nous ont fait deux blessés graves, à la 24 e C nie. L'un d'eux expire quelques minutes après sans connaissance. Je lui administre les derniers sacrements sous condition. L'autre ne parait pas présenter de signes certains de gravité. Le major juge même qu'il s'en tirera fort bien. Vu son état, je ne pense pas lui proposer les derniers sacrements. Je vais le porter à Ribodon avec 3 autres brancardiers un peu avant la nuit.
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Le bombardement n'est pas trop violent pendant la matinée. Nous en profitons pour ensevelir le mort de la veille ( Ferrié de St-
Après midi, bombardement épouvantable, par bombes surtout, dans la région du Bois du Centre : on voit voltiger dans les airs claies et gabions. Quelques rafales de gros obus ; notre artillerie ne riposte guère.
Vers 17 h, au moment où je me disposais à souper, le caporal brancardier me prie de le suivre au bois du Centre où des blessés graves sont signalés. Je me mets en route avec lui et le major. Trois morts sont signalés, plus 2 blessés et quelques commotionnés. Les blessés sont sans gravité ; auprès des morts, impossible d'exercer mon ministère, car ils sont bien morts depuis une demi-
Je me mets en devoir de creuser les fosses avec mes camarades. A peine étions-
Fort heureusement, notre artillerie ne tarda pas à riposter très violemment, et bientôt même l'artillerie boche se taisait. Nous n'entendîmes plus que le sifflement de nos 75 et 90 allant s'écraser sur la 1ère ligne boche. Les balles se mirent aussi à crépiter ; il eût été téméraire de s'aventurer au dehors avec une telle pluie de projectiles.
L'orage une fois calmé, je monte vers les abris de réserve où je trouve tout le monde sur pied, un peu en émotion, mais sans victimes. Aucun blessé ne nous est signalé, c'est un vrai miracle. Nous ne pouvons en croire nos yeux, c'est pourtant la réalité. Le calme se rétablit bientôt grâce auquel quelques équipes de travailleurs peuvent restaurer un peu notre 1ère ligne et la rendre "défendable". Je regagne mon poste vers 22 h, fatigué un peu, mais content de ma journée.
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Dès 5 h, je suis sur pied. Je monte avec le caporal brancardier au Bois du Centre pour procéder à l'inhumation des 3 morts d'hier au soir. Nous ne sommes point inquiétés pendant cette besogne. Ces pauvres morts ne sont plus que des loques, deux ayant été ensevelis dans un abri sont littéralement en bouillie. Nous pouvons cependant recueillir leurs pièces d'identité et quelques objets qu'ils ont sur eux. Je bénis leur tombe et récite un "de profundis".
Après quoi je retourne à mon poste vers 7 h pour dire ma messe. Nous apprenons qu'à la faveur du bombardement, une patrouille boche a réussi à pénétrer dans notre tranchée où elle a fait 8 prisonniers, dont 3 hommes du génie. Ils ont laissé dans notre tranchée une caisse de grenades et quelques outils de "cambriolage". Voilà quel était le but de ce bombardement. Les conséquences auraient pu être plus graves si notre tir de barrage n'avait pas effrayé les Boches.
Journée calme dont je profite pour me reposer un peu et faire une bonne tournée dans tout le secteur.
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Rien de spécial à noter. Dans la soirée je vais faire une petite visite à l'ami Foucras qui se trouve à Moussy. Nous passons ensemble une bonne heure à causer. Divers bruits circulent relativement à notre situation dans le secteur : d'aucuns parlent de notre changement, une division attend à Fismes pour nous remplacer. Attendons les événements.
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Rien à signaler. Toujours calme.
Lettre de L. Poujol à Ernest Olivié.
de L.Poujol 9 e inf ier ge d'Art ie 4 e Batt ie S.P.148
à Monsieur Ernest Olivié brancardier 322 e d'Inf ie 17 e Comp ie S.P. 139
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Bien cher Ami
Je n'ai lu ta lettre du 25 avril que le 8 mai, à mon retour de permission, avec une de Bergonier du 1er mai. Toutes deux ont été les bienvenues. Je vous ai retardé la réponse jusqu'à aujourd'hui, voici pourquoi.
En rentrant de mes 6 jours (bis), je n'ai plus retrouvé mes artilleurs dans le village où je les avais laissés en partant. Ils avaient été s'installer dans un beau bois, un peu plus en arrière, crainte de voir tous ces villages bombardés par les Boches. Alors il a fallu s'installer, construire, aménager et puis j'étais sien retard pour toute ma correspondance en général.
Je t'écris par une matinée de forte pluie, sur mes genoux, sous la toile de tente à travers laquelle filtrent de fines gouttelettes qui rendent humide mon papier. Je ne regrette guère le changement. Il est vrai que nous avons passé du beau temps dans ce village où nous avions tout à souhait, mais en somme la vie des bois est plus saine, plus agréable aux beaux jours même, et puis un peu plus guerrière.
J'ai passé d'heureuses Pâques dans la grande église du village quitté. Assistance militaire très nombreuse aux offices. Je ne parle pas des civils qui sont "dégueulasses" tout simplement.
J'ai devancé un peu mon tour de permission parce que mon frère avait quelques jours de convalescence. Je suis arrivé juste pour l'embrasser avant son départ. Rien de bien curieux au pays. Je n'ai pas vu de différence, ou si peu d'avec la première fois. A Rodez, je n'ai vu un instant que Niel , M. Belmon et Galtier, ... ? ... étant absent à cette heure-
Je ne crois pas que le calme de notre secteur dure bien longtemps encore. Les préparatifs intenses qui se font laissent prévoir de durs moments à passer. Y aura-
Vie assez agréable ici. Village à 2 pas où église et messes. Presque pas de danger encore, tant qu'on reste ici au moins.
Pas de nouvelles de Privat, Estéveny. Bergonier me raconte ses très mauvais moments d'Haucourt
Nouvelles de Verdier qui dit monter dans mon secteur.
Affectueuse embrassade. L. Poujol.
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Ste-
Vers 13 h, nous sommes de retour et pouvons nous sustenter un peu. En prévision de la course que j'ai à faire ce soir pour aller au repos, je me repose du mieux que je puis.
Vers 21 h 30, nous partons avec le peloton de la 24 e vers Dhuizel qui est notre lieu de repos : arrivée vers minuit, marche pénible par suite de la pluie qui a détrempé le terrain. Logis à la ferme des Moines.
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Réveil vers 5 h. Je descends immédiatement à Dhuizel pour voir l'organisation du service paroissial. Un confrère, prêtre du diocèse de Meaux (abbé Vallet) du 46 e d'Infanterie, Bataillon de Marche, se trouvant là, nous ne disons qu'une messe chacun. Je me charge de celle de 9 h, mon confrère tiendra l'harmonium, puis dira une messe tardive à 11 h pour ceux qui n'auraient pas pu assister à la première. Bonne assistance à l'une et à l'autre.
Repos pendant l'après-
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Je comptais dire ma messe avant de partir au travail, mais je ne le puis, la compagnie partant une heure plus tôt qu'on ne m'avait dit. C'est une grande privation, surtout pour une journée de repos. Forte pluie pendant toute la matinée. Le chantier se trouve
au bord du canal latéral à l'Aisne, à gauche de Viel-
rien de nouveau au retour. Réunion le soir à 18 h 30 avec prière, chapelet et bénédiction.
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Ste-
Soirée comme à l'ordinaire. Bénédiction à 18 h 30. Toujours un bon petit groupe ; chant de l'Ave Maria de Lourdes, magnifique !
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Rien à signaler. Chaleur très forte. On flâne dans la matinée et jusqu'à 3 h du soir. A ce moment-
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Ste-
Concert par le 122 e .
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Rien de spécial à noter. Il fait toujours très chaud. Mêmes exercices que précédemment.
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Ste-
Dans l'après-
Après la petite cérémonie du soir, j'entends une douzaine de confessions.
Dimanche 21 mai 1916 -
A 6 h confessions et distribution de la Ste Communion à une vingtaine de soldats dont quelques uns font leur devoir pascal. Puis en route pour Pont-
Point de vêpres à cause de notre départ pour les tranchées fixé à 19 h et des préparatifs pendant l'après-
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Faute d'abri disponible, je n'ai pas la joie d'offrir le St-
Toulouse le 22 mai 1916
Bien cher Ernest,
Je réponds sans tarder à tes 2 lettres du 14 et du 17 par cette dernière j’ai cru comprendre que tu l’avais manqué belle encore cette fois d’être pris par les Boches. Tu me disais être dans un secteur tranquille mais je crois bien critique en cas d’attaque, enfin ce que Dieu garde est toujours bien gardé. Espérons qu’il te continuera sa protection, je ne cesse de le lui demander toujours par l’intercession de la Ste Vierge et de St Joseph et j’ai tout espoir qu’il te ramènera sain et sauf, c’est le plus grand désir de mon cœur. On ne vous laisse vraiment long temps au repos puisque tu me disais que vous deviez remonter hier dimanche en ligne où tu dois être en ce moment. J’espère que vous avez le beau temps. Ici il a fait beau toute la semaine, nous avions même une chaleur très forte, 30 degrés dans la cuisine toute la journée, mais aujourd’hui le temps est couvert et s’est bien rafraîchi, mais on aime mieux le beau soleil.
…
Si tu as besoin de chaussettes ou de quelque chose d’autre, dis-
Marie a eu une lettre de Marius ce soir. Il lui dit qu’il va pour le mieux mais qu’il a toujours beaucoup de travail de son sacré métier. Toujours occupé à faire des aménagements, il n’est pas trop malheureux, tant mieux.
Que je te dise que ta Tante et ta cousine m’ont demandé de tes nouvelles comme toujours, et m’ont chargée de te dire mille choses de leur part. François ( Ferriol, mari de Marie-
Adieu cher Ernest. Je t’embrasse affectueusement.
Ta tante Eugénie.
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Ste-
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Messe vers 6 h. Cinq ou six bons camarades de la 21 e y assistent : 2 ou 3 communions ; c'est bien réconfortant. Bombardement réciproque, entre artilleries surtout. Le temps devient pluvieux.
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Rien à noter.
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Ste-
*** FIN DU CARNET N° 6 ***
Lettre de Jean-
Camp du Larzac 24 mai (1916)
Cher ami
C’est de la Cavalerie (Aveyron – Le Larzac) que je t’écris, et non pas de Rodez. Remarque que je n’ai pas fait un bien long séjour au dépôt. Et maintenant voici pourquoi je villégiature en plein air, quasi.
Arrivé des derniers au dépôt, j’ai été désigné comme instructeur des classes 13-
Nous logeons sous la tente … allons à l’exercice 4 heures le matin et 4 heures le soir. Nous serons bientôt nourris au mess, mais en attendant que l’installation soit définitive, nous mangeons où nous pouvons et comme nous l’entendons.
Je t’avoue certes qu’à l’exercice, on nous secoue passablement, on nous rase pour l’argent, mais malgré tout nous nous trouvons bien mieux ici qu’à Rodez.
Tu ne saurais croire le service fou qu’il y a dans les dépôts. On est constamment de service, ou à la gare, ou à l’hôpital, ou en ville, ou aux détachements, etc., etc.
Ici au moins, l’exercice terminé, on nous fiche grandement la paix. Malgré tout on serait bien mieux ailleurs qu’ici. Ce n’est pas le diable de coucher sur la dure et sous la tente, de cuire sous un soleil de plomb, de se basaner le teint….
Mais je n’ose me plaindre quand, écrivant à un soldat du front, je songe que lui s’accommoderait aisément du sort qui m’est fait . J’accepte d’assez bon cœur les inconvénients inhérents à cette vie de camp.
Je puis te donner quelques nouvelles de ceux de Rodez que tu connais. Privat est parti en arrière de Verdun, rejoindre le 68 e esquinté (dépôt : le Blanc). J’ai passé avec lui 48 heures entières, épatantes. Pendant ces quelques heures, nous avons pris pension aux plus grands hôtels, nous nous sommes payé tout ce qui nous plaisait. J’ai pu me rendre compte du degré d’abrutissement où le grade d’officier l’avait plongé. C’est effrayant ce que sa mentalité ( ?), sa moralité ( ? ?) ont changé. Quelqu’un qui le voyait, l’ayant connu jadis, me disait « Qui reconnaîtrait en ce jeune officier élégant, sûr de lui, débrouillard, le jeune séminariste gauche, lourd, etc., etc., d’il y a 4 ans ». C’est vrai, et je te permets de lui rapporter cette réflexion si le cœur t’en dit.
Niel, susceptible de partir pour l’arrière, va être ordonné samedi prochain, à moins de contrordre.
Monteils, prof à Ste-
La Babecquerie fonctionne toujours, mais j’y ai trouvé, m’a-
La soupe sonne. L’air frais du Causse a creusé mon estomac. Je te quitte pour « le caler ».
Au revoir, mon cher ami, pense un peu à moi qui n’ai plus autant de secours religieux que toi, sois-
Mes gentillesses à tout le clan.
Estéveny.
Suite du récit : Troisième permission.