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C
de CADOUDAL Henri Marie Alfred né le 20/08/1859, décédé le 13/03/1925, Général de brigade en 1916, commandant la 31 e Division d’Infanterie cf. 26/8/16
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CALMET abbé, brancardier divisionnaire cf. 07/10/15
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CAMBON de Belmont, cf. lettre Estéveny du 30/12/16
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CARDAILLAC Pierre né à Goutrens (12) le 6 février 1875 – Cultivateur, marié, sans enfants – Soldat à la 16e section d’infirmiers militaires – Mort à l’hôpital de Carcassonne le 14 sept. 1916 cf. lettre du curé de Glassac du 22/10/16
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CARRÉ colonel au 96 e R.I. cf. 26/06/17
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CASTAGNÉ Gabriel Germain ( CASTANIÉ sur le livret militaire ), né le 30/12/1893 à Najac (12) - Séminariste, ami d’Ernest, clerc tonsuré - Caporal au 122 e R.I. le 2 août 1914 – Au front - Adjudant au 122 e R.I., 2 e Bataillon - Décédé le 10/06/15 à Beauséjour ou le 11/06/15 à Somme-Tourbe des suites de ses blessures de guerre, enterré à Somme-Tourbe – 5 citations. 1. Ordre 16 e C.A. le 27 mars 1915 : « Belle attitude au feu depuis le début de la campagne. A toujours fait preuve de sang-froid et d’énergie. A exécuté de nombreuses reconnaissances, notamment dans les nuits des 14, 15 et 16 mars, à la cote 196, à la suite desquelles il a rapporté d’utiles renseignements. » 2. Ordre 16 e C.A. le 23 mai 1915 : « Le 14 mai, vers 15 h 45, alors qu’une mine allemande explosait en bouleversant les tranchées à l’ouest de la cote 196, sur 30 mètres, en ensevelissant une vingtaine d’hommes, a par son sang-froid su faire exécuter les ordres donnés et par son attitude énergique, contribué à enrayer une attaque ennemie qui tentait de progresser en dehors des têtes de sape allemandes. » 3. Ordre 16 e C.A. Juin 1915 : « Le 10 juin 1915, au fortin de Beauséjour, alors qu’il semblait qu’à la faveur d’un violent orage les Allemands allaient déclencher une attaque, est sorti au-dessus de la tranchée, sous un feu intense, pour se rendre compte de la situation. Frappé d’une balle à la tête, est mort peu après. Avait fait constamment preuve des plus magnifiques qualités d’abnégation, d’énergie et de bravoure. Cité une première fois à l’ordre de l’armée, une deuxième fois à l’ordre du corps d’armée, pour avoir mené à bien des missions périlleuses qu’il s’était offert à remplir. » 4. Distinguished Conduct Medal le 7 oct. 1918 5. Médaille militaire posthume au J.O. du 4 nov. 1920. cf. CP d’Olivié à Grialou fin 1914, 21/05/15, 15/06/15, 16/06/15
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CAUBEL Alphonse né le 3 février 1886 à Millau (12), vicaire à St-Léons ( 12) en 1914 - mobilisé le 2 août 1914 - Prêtre brancardier au 122 e R.I. dès août 1914 - 115 e R.I. en janv. 1917 - 174 e R.I. en avril 1917 - sergent - une blessure (1918 ) A pris part aux actions suivantes : 1914 : Lorraine, Belgique – 1915 : Champagne, Beauséjour, Mesnil-les-Hurlus, Suippes – 1916 : Verdun – 1917 : la Malmaison – 1918 : Château-Thierry - 2 citations 1. « Ordre 31 e D.I. le 4 mai 1915 : « A fait preuve de dévouement pendant tout le temps des opérations d’assainissement du champ de bataille. » 2. Ordre 174 e R.I. le 5 août 1918 : « Très bon sous-officier, très aimé de ses hommes, montrant constamment l’exemple. A entraîné sa demi-section à l’assaut d’un bois fortement organisé. A été blessé grièvement le lendemain, à son poste de combat. » cf. 03/06/15, 08/08/16
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CAVALIER Charles Henri Eugène, né le 12/10/1889 à Millau, diacre, camarade de classe d’Ernest Olivié au séminaire de Rodez, caporal au 81 e R.I., tué le 22 août 1914 à Bouviller ( Meurthe-et-Moselle) cf. lettre Poujol du 19/04/15, 29/06/15
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CAYLA Pierre Jean Alexandre né le 10 oct. 1889 à Curières (12) - Ordonné prêtre à Rodez le 29 juin 1914 – Mobilisé au 139 e R.I. le 2 août 1914 – Blessé en Alsace en 1914 ( Dans son courrier en référence, Léon Poujol a dû le considérer disparu ) – Sergent fourrier au 409 e R.I. – Tué le 11 mai 1917 à Cauroy ( Marne ) – Médaille militaire posthume le 28 sept. 1917 : « Sergent fourrier et agent de liaison remarquable de bravoure et de dévouement. A été tué, le 11 mai 1917, alors qu’il assurait la liaison entre sa compagnie et le chef de bataillon. Croix de guerre avec étoile de bronze. » cf. lettre Poujol du 19/04/15
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CAYSSIALS Joseph Antoine né le 24/10/1891 à Gramont (12), séminariste, Sergent au 6 e Bataillon des Chasseurs à Pied, décédé le 15/06/15 à Braunkopf (Alsace) cf. 09/07/15
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CHABOT lieutenant blessé à Froideterre près de Verdun le 03/08/1916, « probablement fait prisonnier » cf. 03/08/16
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CHAZAL Maxime Jean-Baptiste né le 12 août 1894 à Beauregard-Vendon (Puy-de-D.) - Aspirant en 1914 – Mobilisé au 121 e R.I. le 5 sept. 1914 – Au front au 122 e R.I. le 9 fév. 1915 – Caporal le 4 juill. 1915 – Sergent le 19 juill. 1915 – sergent-fourrier le 10 janv. 1916 – Aspirant 122 e R.I. en juin 1918 – Sous-lieut. – Démobilisé en 1919 – Missionnaire au Togo français - 3 citations : 1. Ordre 31 e D.I. le 22 août 1916 « A montré, pendant toute la période critique du combat du 2 au 7 août 1918 les plus belles qualités de sang-froid et de courage ; s’est efforcé à tout moment de remonter le moral de ses hommes ; a assuré avec une régularité parfaite le ravitaillement de sa compagnie. » 2. Ordre 16 e C.A. le 22 août 1918 : « Le 14 août 1918, a fait partie d’une audacieuse embuscade de nuit à 1500 mètres dans les lignes allemandes, au-delà d’une rivière, et prit part à la même opération renouvelée le 17 août. A montré de belles qualités de courage et de sang-froid en sautant le premier sur l’un des deux Allemands qui furent faits prisonniers. » 3. Ordre Armée 21 sept. 1918 : « Excellent chef de section, donne en toutes circonstances pleine et entière satisfaction. À l’attaque du 14 sept. 1918, a brillamment entraîné sa section à l’assaut des positions ennemies, capturant, au cours de progression, 20 prisonniers et 3 mitrailleuses. A su maintenir par la suite très élevé le moral de tous ses hommes. » cf. 09/07/15
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CHAUVET Théodore né le 16 janv. 1886 à Fournels (48) - vicaire à Ispagnac (48) - Mobilisé G.B.D./31 le 2 août 1914 - Sur sa demande, 56 e R.A.C. le 31/12/1916 - Au Mort-Homme en 1917 – Aspirant 116 e R.I. le 15/06/1918 – Sous-lieutenant – Démobilisé le 20 mars 1919 – Une citation Ordre 31 e D.I. le 20 nov. 1918 : « Au front depuis le début de la campagne, comme brancardier, puis comme aspirant, n’a cessé d’être pour tous un exemple de dévouement et de bravoure. S’est particulièrement distingué au cours des fréquents bombardements de sa batterie, pendant la période sept.-oct. 1918. » cf. 09/06/17, 28/06/17
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CHOLET « aumônier » - peut-être est-ce le nouvel aumônier Chocqueel qui vient d’arriver au 122 e R.I. , cf. 10/11/15
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CHOCQUEEL Charles-Marie Camille né le 31 août 1875 à Bergues (Nord) - Missionnaire en Chine (1914) – En France (janv. 1915) – aumônier G.B.D./31 (août 1915) – Détaché au 122 e R.I. en oct. 1915 - Démobilisé le 29 janv. 1919 – Curé de Blanc-Mesnil – 4 citations 1. Ordre 122 e R.I. le 6 fév. 1916 : « Missionnaire en Chine depuis quinze ans, a regagné la France au début des hostilités. Aumônier au G.B.D./31, détaché au 122 e R.I. depuis oct. 1915, a conquis l’affection et le respect de tous par ses hautes qualités morales et son dévouement inlassable. A montré un complet mépris du danger et de la fatigue en parcourant sans cesse la première ligne et en se rendant à l’appel des blessés dans les conditions les plus pénibles et les plus périlleuses, notamment pendant les bombardements des 10, 11 et 12 déc. 1915. » 2. Ordre Armée le 18 sept. 1916 : « N’a cessé, pendant toutes les nuits du 3 au 10 août, de rechercher les blessés sur le champ de bataille, malgré le violent bombardement ; a secondé les brancardiers en transportant lui-même les blessés au poste de secours, les réconfortant et aidant à les panser. A fait l’admiration de tous par son endurance et son mépris absolu du danger. » 3. Ordre 132 e D.I. le 5 avril 1917 : « Pendant toute la nuit du 28 au 29 mars 1917, au cours d’une affaire très chaude, a parcouru le champ de bataille en avant de nos tranchées de première ligne, malgré les tirs de barrage et le feu presque incessant des mitrailleuses, et a ramené lui-même de nombreux blessés au poste de secours. » 4. Chevalier Légion d’Honneur le 20 sept. 1917 : « Prêtre admirable de vaillance et de dévouement. Pendant l’attaque du 20 août 1917, a montré le plus profond mépris du danger et le plus grand esprit de sacrifice, accompagnant les vagues d’assaut pour donner aux blessés les secours de son ministère. Depuis le jour de l’attaque, malgré les tirs incessants de l’artillerie ennemie, a visité quotidiennement les postes de secours et parcouru les premières lignes, forçant par sa belle attitude et son dévouement inlassable, l’admiration et le respect de tous ceux qui l’ont vu à l’œuvre. Trois fois cité à l’ordre. » cf. 18/02/16, 19/02/16, 04/03/16, 30/04/16, 17/06/16, 18/06/16, 30/08/16, 13/11/16, 28/12/16, 20/01/17, 18/04/17, 10/01/18
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COGOLUÈGNES Aimé Jules Urbain, né le 3 juin 1892 à St-Bonnet-d’Auroux (ou de Montauroux) en Lozère – Sergent au 23 e R.I. – tué à l’ennemi le 15/07/1915 à la Fontenelle (Vosges) – Frère de Jean Antoine, le soldat suivant – cf. 28/07/15 et 30/07/15
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COGOLUÈGNES Jean Antoine, né le 26 sept. 1887 à Cassaules (Gard) – Adjudant au 122 e R.I. puis au 96 e R.I. – Disparu le 4 août 1916 à Thiaumont (Meuse) – Frère de Aimé Jules, le soldat précédent – cf. 28/07/15 et 30/07/15
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COUDERC Albert Baptiste, né le 30 mars 1881 à Auzits (12) - Vicaire au Sacré-Cœur, dans le quartier du Faubourg, à Rodez (1914) - Mobilisé en août 1914 - Sur sa demande, brancardier-aumônier au 96 e R.I. 3 e Bataillon (avril 1916) - Blessé à 2 reprises à Locre le 1 er mai 1918 ( il était présent et il fut blessé lors de la mort d’Ernest Olivié ) - Intoxiqué à Chalandry le 26 oct. 1918 - Démobilisé en mars 1919 - Décédé à Orsay (Essonne) le 16 Oct. 1970 - 8 citations : 1. Ordre 31e D.I. le 30 août 1916 : « Sur le front depuis le début de la campagne. N’a cessé de se dévouer dans la relève des blessés, particulièrement dans les journées des 3, 4 et 5 août 1916, où il a ramassé les blessés sous un bombardement d’artillerie des plus violents. A ainsi fait preuve de courage, de sang-froid et de plus grand mépris de la mort. » 2. Ordre 16 e C.A. du 19 oct. 1916 : « Déjà cité à l’ordre de la division, a donné de nouvelles preuves de son courage et de son dévouement, le 10 oct. 1916, après l’explosion d’une bombe ennemie, en travaillant pendant huit heures consécutives, creusant une sape de ses propres mains sous les mitrailleuses allemandes, pour dégager des camarades ensevelis dans un entonnoir. Est parvenu à dégager deux hommes vivants. » 3. Ordre 96 e R.I. le 18 oct. 1917 : « S’est toujours fait remarquer par son dévouement et son mépris du danger. A fait preuve, une fois de plus, de ces belles qualités pendant les journées des 20 et 21 août 1917, allant au fort des combats réconforter et panser les blessés du régiment. » 4. Ordre I.D. le 28 déc. 1917 : « Toujours volontaire pour les missions périlleuses. Le 28 déc. 1917, a accompagné comme volontaire le détachement chargé d’exécuter un coup de main et a guidé, au retour, certains groupes vers les brèches de rentrée. » 5. Ordre 16 e C.A. le 28 mai 1918 : « Excellent brancardier : n’a jamais hésité à se prodiguer au péril de sa vie, dans des circonstances les plus critiques. Le 1 er mai 1918, blessé une première fois tandis qu’il pansait des blessés sur le champ de bataille, n’a consenti à se laisser évacuer que lorsqu’une deuxième blessure plus grave l’a empêché de continuer son œuvre humanitaire. » 6. Ordre 96 e R.I. le 8 déc. 1918 : « Homme de devoir, montant toujours aux premières lignes pendant les attaques. Le 15 oct. 1918, à Chéry-les-Pouilly, n’a cessé de courir d’un blessé à l’autre, leur prodiguant ses soins et ses encouragements. A suivi l’attaque du commencement à la fin. » 7. Ordre Armée, J.O. du 11 déc. 1919 : Même texte que ci-dessus, plus : « Intoxiqué gravement le 25 oct. 1918, à Chalandry, en relevant les blessés dans une zone ypérisée. » 8. Médaille Militaire au J.O. du 1 er janv. 1921. cf. 03/06/15, lettre du curé de Glassac du 24/03/16, 01/09/16, 03/09/16, 10/10/16, 02/02/17, 12/09/17, 13/09/17, 02/11/17, 29/11/17, 09/12/17, 17/12/17, 29/12/17, biographie d’Ernest Olivié par Louis Chavanet, lettre de mai 1918 contant la mort d'Ernest Olivié.
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COUDERC Auguste cf. lettre du curé de Glassac du 21/11/16
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COUDOUGNAN caporal infirmier, violoniste cf. 15/07/17
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CRISTOFARI Antoine né le 3 Janv.1874 à Castella-di-Rostino (Corse), commandant, chef de bataillon au 122 e R.I. , mort à la Cote 196 à Beauséjour (Marne), tué à l’ennemi le 14 mars 1915 cf 21/05/15
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CROS Léo, Jules, Joseph né le 22 mars 1889 à Millau (Aveyron) - Ordonné prêtre le 05/07/1914 –Mobilisé sous-lieutenant au 122 e R.I. le 2 août 1914 - Lieutenant au 407 e R.I., commandant la 5 e Cie – Deux fois blessé - Capitaine la veille de sa mort - Tué par un obus le 22/10/1916 à Vaux Chapitre devant Verdun – Citations : 1. Ordre 15 e C.A., 18 janv.1917 « Officier d’élite, commandant de compagnie de premier ordre. A donné l’exemple d’un grand courage et de beaucoup de sang-froid en maintes circonstances. A maintenu dans la tranchée, soumise à un très violent bombardement, les hommes de sa compagnie en oct. 1916 devant Verdun, et fut glorieusement tué en accomplissant son devoir de chef. » 2. Chev. Légion d’Honneur au J.O. du 6 nov. 1920. cf. 17/06/15, 11/07/15, 03/08/15, 04/08/15, 29/08/15, 04/09/15, 11/09/15,12/09/15, 19/09/15, lettre Estéveny du 12/07/16, lettre de Grialou du 12/11/16 racontant sa mort.
CURE Edmond Louis Joseph né à Millau (Aveyron) le 12 juin 1880 - curé de Combes (Bassin Houiller de l’Aveyron) – Mobilisé S.A XVIe Sect. I.M. le 2 août 1914 – Sur sa demande, Train Sanitaire B n°2 – Hôpital St-Acheul (contagieux) à Amiens – Sur sa demande, brancardier-aumônier au 355 e R.I. (juin 1915) – 2 e Classe – Tué par un éclat d’obus au cœur, en Champagne, le 26 sept. 1915 – Inhumé dans le « ravin de Ratisbonne » à Souain. 2 citations : 1. Ordre Brigade n° 64 du 4 juil. 1916 : « Venu au front sur sa demande, comme prêtre brancardier. Bel exemple de dévouement et de bravoure. A été tué aux attaques de Champagne, en suivant son unité à l’assaut des positions ennemies. » 2. Médaille Militaire posthume, 20 oct. 1919 « A toujours servi en brave et excellent soldat, donnant en toutes circonstances la valeur de son dévouement. Tombé glorieusement pour la France, le 26 août 1915, à la Ferme de Navarin (Champagne), en se portant vaillamment à l’assaut. Croix de guerre avec étoile d’argent. » cf. 14/10/15