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La préparation aux combats, en CHAMPAGNE (avril-
Les divers cantonnements :
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Le départ à la guerre : 27 -
27 avril 1915 –
Départ de Rodez à 16 h 30. Salles la Source, Nuces, Marcillac,
St-
Cransac, Aubin, Viviers (Ici, nous sommes dans le bassin houiller de Decazeville )
Penchot, La Roque-
Capdenac (une ville qui reviendra souvent dans le récit)
Figeac.
28 et 29 avril 1915 -
Brive – Limoges – Ambazac – St Sulpice-
Bersac = campagne verdoyante et fleurie, bien cultivée, fertile.
La Souterraine – Forgevielle
Argenton : belle cité dominée par une belle église gothique et une statue de N.D.
Châteauroux : vaste gare. Magnifique cathédrale à double flèche gothique. Des milliers de roues de canons neuves encombrent la gare, nous avons l’impression que quelque chose d’assez grave se prépare. Une plaine immense, bien cultivée et boisée fait suite à la gare.
Issoudun : gentille ville assise dans une plaine fertile, arrosée de multiples canaux ou ruisseaux fertilisant des jardins immenses plantés d’arbres fruitiers en fleur et de légumes variés.
Chârost : magnifique patelin.
St Florent s/Cher.
Bourges : toujours accueil enthousiaste de la population, surtout depuis que nous avons abandonné le département du Lot. Très court arrêt à la gare de Bourges, où je puis remarquer la cathédrale dominant l’ensemble de la ville, du reste plate et sans grand relief. Ville étendue et … perdue dans la verdure et les arbres en fleur.
Les Aix-
Sancerre – Vignes.
Cosnes : sur les bords d’un large fleuve (Loire).
9 h du soir : Clamecy.
Cravant : bon café à l’eau de vie ; c’est un peu plus de minuit.
Auxerre : 26 minutes d’arrêt.
Troyes : 30 minutes d’arrêt. Ville tout en plaine. Grandes usines. Beaucoup de verdure et de villas. Après Troyes, vaste plaine crayeuse à perte de vue, vastes champs de blé. Quelques chevaux labourent encore.
Charmont : ( Charmont-
Arcis-
Mailly-
Sommesous : maisons bombardées. De nombreuses tombes ornées de croix et des fermes bordent la voie.
Chalons : arrivée à 12 h 25. Immense gare. Mais on sent que le théâtre de la guerre n’est déjà plus bien éloigné. Pas moyen de se procurer du vin. Point de cartes postales. On ne nous les laisserait pas partir, nous dit-
En route pour
À 14 h 15 nous arrivons enfin à Suippes.
Là, pour la première fois, nous entendons gronder le canon. Les lignes ennemies ne sont qu’à 5 km, nous assure-
Nous stationnons une bonne heure sur les quais, puis on nous dirige vers notre cantonnement, qui ne se trouve qu’à 7 ou 8 km, nous assure-
Sur le bord de la route, dans le bois de sapins, des artilleurs campent dans des huttes très bien fabriquées ; nous envions leur repos. Un peu plus loin nous arrivons à un petit village : Château-
En route pour St Rémy-
Suite du récit : cantonnement à St-