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Rien de notable à signaler, sauf une belle séance de bombardement qui nous a intéressés à 8 h précises du soir ; les batteries françaises de tous calibres ouvrent un feu infernal sur une partie du secteur, très restreinte du reste ( entre la ferme de Metz et le Moulin Brûlé). C’est en face du 5 e Bataillon. Pendant 20 minutes, c'est une volée de coups de canon sans répit ; l'horizon est illuminé par la flamme que produisent les obus à leur départ. Nos obus éclatent sur les premières lignes ennemies. Bientôt la riposte commence, assez violente, d'où bruit infernal, nos canons continuant à tirer. C'est un tir de représailles, les Boches ayant l'avant-
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Matinée comme de coutume.
Dans l'après-
Nos pièces lourdes bordent la crête en face et, chaque fois que l'une d'elles tire, les vitres se mettent à vibrer. L'église en particulier est restée intacte ; elle est même bien proprette. Le père de M. le Curé mobilisé veille sur toutes choses avec un soin jaloux.
Le petit cimetière qui l'entoure est l'objet de tous ses soins ; déjà plusieurs tombes militaires, d'officiers d'artillerie surtout, y figurent pour les mieux entretenues. Aussitôt arrivé je fixe les heures, de concert avec le sacristain, pour les offices du lendemain dimanche : grand messe à 9 h, petites vêpres à 18 h. Visite dans la soirée aux camarades musiciens qui habitent la ferme des moines sise un peu en dehors du village. Je souffle dans une basse (1) pendant une répétition. Vers 21 h je regagne mon logis à la 21 e C nie. (1) mon oncle avait une basse. (RF)
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Vers 7 h 30 je me rends à l'église où j'entends quelques confessions. Puis je me prépare à offrir le St Sacrifice. Rien ne me fait défaut pour chanter la messe : chantres, organiste même. Après l'Evangile, j'invite les soldats à profiter de l'ouverture du temps pascal et de leur repos pour faire leurs Pâques. Je me mets à leur disposition pour entendre leur confession ce soir après Vêpres afin qu'ils puissent communier demain lundi. A la communion, une dizaine d'entre eux viennent s'agenouiller à la Table Sainte pour y recevoir N.S. Spectacle bien réconfortant et d'un précieux exemple pour les timides ou les lâches. L'église était bien remplie, surtout de soldats, et ça et là quelques bonnes femmes du village.
Après-
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Ste Messe à 6 h à l'église du village ; une vingtaine de soldats y a assisté et a fait la Ste Communion.
Le soir à 6 h, départ pour les tranchées. Clair de lune. Nous passons par Soupir... A 9 h nous étions rendus. J'apprends en arrivant au poste de secours du Bois du Centre que je suis changé d'équipe. Cela me contrarie fort, mais rien à faire. Belle occasion de mortifier ma volonté. Excellente nuit malgré tout.
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Ste Messe avec l'abbé Tersy au poste de secours de la C nie T. Je dîne encore au Bois du Centre, mais dans l'après-
Ce que je regrette surtout, ce sont les amis sûrs que j'ai perdus, les brancardiers et ceux de la Compagnie. De plus je n'ai pas les commodités que j'avais au Bois du Centre pour voir tous les poilus qui sont en ligne et pour me promener en dehors du poste ; encore des privations à offrir au Bon Dieu. J'en ai si peu ici que je devrais remercier Dieu de me donner l'occasion d'en éprouver quelqu'une. Entrevue avec Foucras(L'abbé Foucras était vicaire à St Christophe-
Mercredi 12 avril 1916 -
Rien à signaler sauf que le temps redevient pluvieux et presque froid ; c'est bien désagréable, mais comment pourrions-
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Rien de spécial à noter.
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Mon confrère l'abbé Tersy se rend à Dhuizel pour y célébrer les offices de demain et ceux de la semaine sainte. Au passage, demain matin, il doit dire une première messe à Pont-
Dans l'après-
Tandis que nous contemplons chaque chose en détail, les Boches lancent dans le village 7 ou 8 grosses marmites qui font voler en éclat les pans de murs qui restent debout. C'est le petit jeu de tous les soirs, paraît-
Je songeais un instant faire une bénédiction de rameaux demain, mais je ne puis m'"industrier" (?) pour trouver les instruments nécessaires. D'ailleurs cette cérémonie prolongerait par trop la Ste Messe déjà plus longue que d'habitude à cause de la lecture de la Passion. Le soir avant de me coucher, je prépare une petite causerie que je me propose de faire à nos chers soldats pendant la messe.
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A 7 h 30, première messe au Pont de Moussy : maigre assistance, une douzaine de soldats. Messe du jour avec lecture de la Passion de St Mathieu. Petite allocution. A 9 h 30, 2 e messe au Bois du Centre : 3 camarades font leurs Pâques. Assistance plus nombreuse. L'abri est rempli, 3 officiers de la 21 e C nie sont en tête, donnant le bon exemple. Mes anciens camarades du Bois du Centre m'invitent à dîner. L'après-
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Rien à noter, sauf que je me mets déjà en peine pour bâtir un petit sermon ...
... que je me propose de faire à mes chers paroissiens le saint jour de Pâques. J'y travaillais déjà le soir, avant de me coucher, quand vers 21 h, notre major vient désigner 2 brancardiers pour aller, avec une patrouille, prendre quelques cadavres qu'on a découverts à quelque vingt mètres des Boches, à la tranchée Franco-
Je ne suis pas désigné, mais je veux y aller tout de même. En fin de compte, nous sommes 4 brancardiers au lieu de 2. Il pleut fort. A 23 h seulement, nous sortons, franchissant à 4 pattes le réseau de fils de fer. La clarté de la lune nous est fort utile. Le point à atteindre est bien éloigné de notre ligne de 300 m, et tout à fait à la crête. Nous y arrivons sans encombre, à 4 pattes. A la clarté de la lune, nous voyons des ossements épars : tête, buste, jambes avec les chaussures ; il n'en reste que des ossements blanchis par le temps ; l'herbe a poussé déjà par-
recueillons ces restes, avec d'autres qui se trouvaient à proximité ; nous mettons le tout dans une toile de tente. Nous sommes parfois obligés de nous coucher à plat ventre, en attendant que la lune passe derrière un nuage, car sur le sommet on pourrait fort bien être aperçus par les Boches.
Enfin le retour s'opère sans encombre comme l'aller, avec seulement plus de lenteur et d'effort, par suite de difficultés qu'il y avait à passer dans les fils de fer avec notre ballot. A minuit, nous étions enfin rentrés, fiers de nous même, ayant accompli une action réputée périlleuse, en tout cas pénible et utile.
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Sainte-
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Rien de particulier à signaler. La 21 e C nie est relevée par la 23 e au bois du Centre. Je travaille bien avant dans la nuit pour un petit sermon.
On apprend dans l'après-
Le bruit a couru ces jours-
Lettre de L.Poujol 9 e d'Art ie 4 e Batt ie S.P.148
à Monsieur Ernest Olivié brancardier 322 e d'Inf ie 21 e Comp ie S.P. 139
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Bien cher Ernest
Je viens de recevoir ta carte du 14. Hier soir je répondais à une lettre de Privat qui m'écrivait n'avoir pas eu de mes nouvelles depuis une éternité. Je lui disais qu'il avait négligé le véritable et le seul moyen d'en avoir, c'est-
Ne puis-
Comme Estéveny et Privat et d'autres tu as tendance à me croire à Verdun. Eh ! bien non. Au début de l'affaire nous avons eu la chance d'être détachés de l'armée Pétain et envoyés dans ce secteur fort calme juste à point et nous avons encore la veine d'y être au moment où j'écris. Je ne sais trop par exemple comment ça se fait mais c'est fait. Bien plus, je ne pense pas encore en partir de quelque temps, ce dont nous sommes loin d'être fâchés, je dois bien l'avouer. De quoi il résulte que nous sommes relativement fort bien au point de vue matériel et tu sais la place qu'il occupe -
Ajoute que j'ai à peu près toutes facilités pour remplir mes devoirs religieux et tu comprendras que mon existence n'a rien de particulièrement malheureux. Ceux d'en face ne sont pas trop turbulents et assez sociables, et ils se contentent de quelques alertes de temps à autre. Somme toute, sur la rive gauche de la Somme, on s'en fait au moins si peu que sur celle de l'Aisne.
Je te disais tout à l'heure que j'avais reçu une lettre de Privat. Estéveny m'avait écrit deux jours auparavant. Par hasard il ne me disait rien de Privat, pas même des craintes qu'il inspire pour sa persévérance cléricale, desquelles tu me dis un mot. Au fait tu ne m'étonnes pas outre mesure en me disant cela. En lui reprochant de ne pas m'écrire je lui disais hier soir, en manière de jeu mais affectivement et sérieusement aussi, qu'il laissait la porte ouverte à toutes les suppositions dont la plus indulgente ne pouvait manquer d'être injurieuse pour lui. Entre nous, mon cher, il y a longtemps que j'ai vu le péril, que connaissant l'individu, très bien avant, pas mal depuis la guerre et les galons, je m'étais aperçu que ces changements avaient fait impression sur lui. C'est d'ailleurs si énervant par la monotonie et la longueur, si distrayant par un monde de choses, d'occupations, d'idées et de jugements si différents de ce que l'on avait l'habitude de voir jusque là, que même un esprit prévenu et bien trempé ne laisse pas que de s'y refroidir beaucoup. Que penser de Joseph après 4 ans passés hors du séminaire ! Si encore notre cher Théron avait vécu, il l'aurait guidé et gardé. Ce qui me rassure un peu c'est la persistance de ses vertus guerrières et j'espère encore beaucoup en le Bon Dieu.
Rien de ce couillon de Verdier. Nouvelles de Monteil, curé de Bertholène, 12 jours durant !
Ne m'oublie pas au St Autel.
Bonne Pâque et souhaits pour la prochaine.
De tout cœur je t'embrasse.
L. Poujol.
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Sainte Messe pour la famille et pour les camarades au Pont de Moussy. Un peu plus de recueillement que d'habitude. C'est que c'était vraiment la Fête du Sacerdoce, l'anniversaire du grand jour où fut institué le sacrement d'amour et où furent sacrés les prêtres, seuls capables de l'administrer d'après la volonté formelle de N. S. J'aurais voulu passer cette journée du Jeudi Saint en action de grâces, seul dans la méditation et le recueillement. Impossible ici...
Dieu veuille tenir compte de mon désir ! Du moins, j'ai eu le temps et la facilité de lire dans un paroissien les prières de l'office du jour. Le soir, jusqu'à 11 h, je travaille à mon petit sermon.
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Pas de messe ce matin, les règles de l'Eglise l'exigent. La journée parait bien plus vide sans cette action sainte. On sent bien qu'on est en deuil, que quelque chose de grand, de sublime, se passe dans l’esprit de l'Eglise en ces jours.
Pluie incessante durant toute la journée, je sors peu. Vers 10 h, tir violent, bombardement des tranchées ennemies par nos canons. Riposte sérieuse, mais faible à côté de la nôtre ; un blessé léger seulement. Pieuses lectures dans l'après-
A Verdun, on a fait du bon travail : attaque au Mort-
Je "pioche" mon petit sermon avant de m'endormir.
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Je dis la Sainte Messe aujourd'hui. Comme je n'ai pas de missel complet, je ne célèbre pas la messe des "pré-
Je m'occupe pendant la journée de fixer les lieux et les heures des messes du lendemain et d'en prévenir les soldats. Je fais afficher à Pont-
+ "Hoec dies quem fecit Dominus
Exultemus et loetemus in ea. Alleluia"
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Il se lève ce grand jour de Pâques, bien semblable extérieurement aux autres jours de la semaine, sauf que la pluie a cessé de tomber. Dans les boyaux, dans les divers chantiers, on retrouve les mêmes hommes occupés à leur besogne quotidienne, et cela me fait vraiment de la peine, tandis que je me rends à 6 h à Pont-
A Pont-
Hélas ! Que ne suis-
N'est-
Une fois la Sainte Messe finie, je reprends le chemin des lignes où j'arrive à l'heure voulue pour dire la messe de 9 h 30, au Bois du Centre. Je confesse un poilu qui veut faire ses Pâques aujourd'hui même. Il y en aurait beaucoup plus, mais la proximité de la huitaine de repos pour les uns et pour les autres les engage à attendre plus de commodité et de tranquillité. Plusieurs communions. Assistance d'ailleurs très nombreuse : la "cagna" regorge de monde : une trentaine de Poilus sont là avec leur équipement. C'est bien réconfortant et je suis heureux de pouvoir leur adresser quelques mots.
Enfin la matinée est finie et aussi un peu la journée de grâces, car plus rien après la messe. Je suis fatigué mais content d'avoir fait quelque chose pour le Bon Dieu. Dîner un peu plus soigné que d'habitude à cause d'un excellent supplément reçu de ma bonne tante. Après-
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Rien de spécial à noter. Je dis ma messe sur place et j'ai la joie de faire faire les Pâques à un caporal qui me sert en même temps la messe.
Je fais une visite à l'ami Foucras à Moussy. Nous déménageons ensemble quelques petites statues qui nous serviront à orner la petite chapelle que le commandant du 5 e Bataillon se propose d'organiser, lorsque son bataillon viendra remplacer le nôtre. J'apprends que mon frère Baptiste vient d'avoir sa permission.
A notre droite, du côté de Berry-
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Le bombardement se fait entendre, de plus en plus violent. Dans la soirée, c'est au secteur voisin du nôtre que s'en prennent les Boches à notre droite. Pendant 2 h peut-
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Ste Messe au Pont de Moussy. Rien de spécial à noter pour la matinée en dehors de nos occupations habituelles : désinfection et organisation des moyens de défense contre les gaz. Temps splendide, plutôt chaud. On apprend que près de la Ville au Bois (4 km au nord de Berry au Bac), nous avons pris un petit bois et fait plus de 100 prisonniers. Rien à noter par ici.
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Rien à noter, sauf la relève qui se fait ce soir. Nous comptions aller au repos, mais nous devons encore rester ici avec un peloton de notre compagnie : à la
grâce de Dieu ! Il faut toujours être contents, d'autant plus que nous ne sommes pas des plus malheureux.
Je songe aujourd'hui à l'anniversaire de ma naissance, j'accomplis mes 27 ans. Déjà ! Bien près de la trentaine et pourtant je me crois encore un enfant pour ainsi dire : que Dieu me donne toute la maturité qui convient à mon âge !
Aujourd'hui encore, jour anniversaire de mon départ au front, l'an dernier, avec le Bataillon de Marche. J'étais encore plus heureux que cette année ; j’étais prêtre depuis un mois, je laissais mes bons parents en bonne santé, quoique fort attristés de mon départ. J’avais encore toutes les douces illusions de ceux qui n’ont jamais été au feu, et la ferme confiance qu’on n’en avait plus que pour 2 ou 3 mois. Ma situation en vérité n’est plus la même à l’heure qu’il est : mon cher papa n’est plus et qui sait si son chagrin n’a pas été en partie cause de sa mort ? C’est vrai que je conserve toujours le ferme espoir de la victoire finale, mais je me rends mieux compte des difficultés à
surmonter pour y arriver. Voilà donc un an que j’ai commencé ce petit carnet de campagne. Dieu le bénisse et me donne la grâce de le poursuivre jusqu’au bout.
Vendredi 28 avril 1916 -
Rien d’intéressant. Journée calme dans notre secteur. Je peux causer un peu avec l’abbé Tersy, revenu du repos hier au soir.
Le soir, avec quelques compatriotes, dont un revenu la veille de permission, nous passons quelques heures intéressantes à causer du pays.
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Matinée comme à l’ordinaire. Ste Messe à l’heure habituelle. Dans l’après-
Vers 18 h, je quitte les lignes pour me rapprocher de Pont Arcy où je dois dire ma première messe à 7 h 30. Pour être plus dispos, je vais coucher à Ribadon, sur les bords de l’Aisne où se trouve installé le poste central de secours. Petit coin très agréable, surtout en été. Lever matinal, toilette à l’Aisne. Ste Messe à 7 h 30 devant une petite assistance composée de 4 ou 5 femmes et 7 ou 8 militaires.
Aussitôt la messe terminée, je me mets hâtivement en route pour Dhuizel où je dois dire ma deuxième messe à 9 h. La chaleur est très forte. Les Boches bombardent sans discontinuer la droite du village de Bois-
L’église est bien remplie. En tête, je remarque le Commandant E., commandant provisoirement le 322 e et quelques autres officiers. Grâce à Dieu, je ne me laisse pas troubler par cette assistance, je me tire à peu près bien d’affaire.
Déjeuner « dînatoire » à la ferme des Moines. A 15 h, chant des petites vêpres, présidées par notre aumônier de brigade, le R.P. Chocqueel, qui veut bien nous dire un petit mot. Malheureusement, l’assistance est insignifiante, l’heure étant peu favorable pour cela et les soldats étant occupés ailleurs.
Soirée passée en compagnie des amis à la ferme des Moines ou dans le village, avec quelques compatriotes du 122 e .
A 18 h 30, prière et chapelet.
Mauvaise nuit à la ferme des Moines, où il y a du remue-
Suite du récit : Front de l'Aisne #4