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Aux sources de la Garonne
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du 27 août au 1er septembre 2002.
Les sources de la Garonne.
Les Français aiment la Garonne, ce fleuve capricieux qui arrose les villes de Toulouse et Bordeaux. Enfants, ils ont appris à l’école que "la Garonne prend sa source en Espagne, au Val d’Aran ".
| Mais parfois, Dame Nature est fantasque. Dans le bassin supérieur de l’Ebre, les eaux issues du Glacier d’Aneto et celles collectées dans le Val de l’Escaleta disparaissent soudain sous terre, absorbées par les sables d’un gouffre, le Foraú dels Aigualluts, connu des Français sous l’appellation de " Trou du Toro ". En juillet 1931, le spéléologue français Norbert Casteret prouva que cette eau resurgissait dans le Val d’Aran, doublant alors le débit de la Garonne.
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Cette section de HRP, la plus petite par la taille, mais la plus haute en altitude (3010 m), est une pérégrination auprès des différentes sources de la Garonne.
Le massif des Encantats.
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À l’évocation de ce nom, littéralement enchanteur, les randonneurs français se pâment et rêvent d’une multitude de lacs enchâssés dans un massif granitique. |
Les randonneurs d’Outre-Pyrénées sont probablement eux aussi des aficionados de cette région, qui chez eux s’appelle "Parc National d’Aygüestortes ".
Quelle que soit votre nationalité, suivez donc Philippe et Yves lors de l’étape 28 pour avoir un bel aperçu de quelques lacs.
Organisation.
Le poids du sac à dos de Yves est passé de 21 kg au mois de juin, à 15 kg cette fois-ci. Même diminution de poids chez Philippe. Ni tentes, ni crampons, et beaucoup moins de nourriture emportée. Il faudra profiter au maximum des abris en dur et des repas en refuge.
Le tronçon antérieur s’étant terminé à l’Hospice de France, il convient de commencer celui-ci au même endroit. La nuit précédant le départ est passée à quelques km de là, dans le gîte de la Demeure de Venasque. Au retour, il faudra se débrouiller pour revenir au véhicule.
Philippe dispose de temps, mais Yves ne va pas pouvoir marcher plus de 7 jours. C’est trop de temps pour aller au Port de la Bonaigua mais ce n’est pas suffisant pour atteindre l’arrêt logique de Mounicou en Ariège. Il est envisagé de rejoindre la France au Port de Salaú en Ariège. Mais ce plan n’est pas satisfaisant pour l’esprit, car cela compliquera énormément la suite du parcours.
Remerciements.
Tout d’abord un grand merci au directeur de la Demeure de Venasque, un gîte accueillant, pratiquant la demi-pension. Le matin du départ, il a conduit ses deux clients jusqu’à l’Hospice de France, le véhicule personnel restant en sécurité près du gîte.
Un deuxième grand merci aux 4 automobilistes anonymes qui, lors du retour, ont ramené les deux amis jusqu’à leur véhicule (voir l’étape 30).
Etape :
25 Mardi 27 août 2002 : Hospice de France (1380 m)à
Port de la Picade (2460 m) à Cabane des Aigualluts (2060 m)
26 Mercredi 28 août 2002 : Cabane des Aigualluts (2060 m) à
Pic de Mulleres (3010 m) à Hospitau de Vielha (1626 m)
27 Jeudi 29 août 2002 : Hospitau de Vielha (1626 m) à
Port de Rius (2320 m) à Refuge de la Restanca (2000 m)
28 Vendredi 30 août 2002 : Refuge de la Restanca (2000 m) à
Port de Caldes (2560 m) à Refuge Colomers (2100 m)
29 Samedi 31 août 2002 : Refuge de Colomers (2100 m) à
Col de Pigader (2450 m) à Port de la Bonaigua (2070 m)
30 Dimanche 1er septembre 2002 : Port de la Bonaigua (2070 m) à
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Réalisation du site : Yves FOULQUIER.
Textes du récit :Yves FOULQUIER et Philippe POUSSOU.
Poèmes : Philippe POUSSOU.
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