De GAVARNIE jusqu'à l'Hospice de France (Luchon) :
du 28 juin au 3 juillet 2002
2002, une mauvaise année.
Dans toute entreprise humaine qui dure un peu, il y a des hauts et des bas. A fortiori n'est ce pas, pour une traversée des Pyrénées ! Ici, 2002 a été l'année du "bas", du "creux de la vague".
Douze étapes sont comptabilisées pour un parcours qui "officiellement" en requiert 8. Les raisons sont connues : une météo mauvaise, une forme physique insuffisante pour porter des sacs plus lourds que jamais.
Deux fois, Philippe et Yves ont décidé d'arrêter alors qu'ils se trouvaient en Espagne. Ainsi ont-ils dû rajouter 3 étapes pour les jonctions Espagne - France - Espagne.
Juin 2002 : objectif et résultat.
L'objectif du 3ème tronçon était de relier, en 10 jours, Gavarnie au Port de la Bonaigua (en Espagne, après les sources de la Garonne). Dans cette portion du parcours se trouve le point culminant de la HRP, aux environs de 3000 m d'altitude. La réalité, ce fut un arrêt au 6ème jour, à l'Hospice de France (à l'est de Luchon).
Choix de l'itinéraire.
La rapidité et la nouveauté ont prévalu comme critères de choix lorsqu'il y avait des variantes. Ainsi, parce qu'ils avaient été parcourus au moins une fois par chacun des 2 randonneurs, les sites suivants ont été évités : Hourquette d'Allanz et cirque d'Estaubé, l'itinéraire français qui va du Col d'Aygues Tortes au Col de Literola, en passant par les refuges de la Soula et du Portillon. Il est incontestable que le plus beau parcours reste celui qui est proposé par George Véron dans l'itinéraire normal de la HRP.
Hébergement.
Une nuit dans une cabane, 3 nuits sous la tente, une nuit en refuge (Estos).
Poids du sac.
Décidément, l'expérience de 2001 n'a pas servi à grand chose ! Il est prévu 9 jours de marche sans ravitaillement, au-delà de Héas. Et en prévision des névés sur les hauts cols, les 2 prétentieux s'encombrent de lourds crampons. Ainsi, au départ, l'un des 2 sacs accusera un poids de 21 kg. C'est vraiment trop pour des articulations qui ont déjà beaucoup servi !
Logistique.
Une voiture suiveuse le premier jour, pour que le trajet Gavarnie - Héas soit parcouru avec une charge minimale. L'aller et le retour sont assurés par cette même voiture suiveuse.
Une bonne solution aux problèmes rencontrés aurait été de déposer à l'avance la moitié du ravitaillement (et les crampons) quelque part dans la vallée de Benasque.
Optimistes il faut rester.
Malgré tout, le parcours Gavarnie - Luchon laissera de beaux souvenirs. La montagne offre tant de paysages changeants ! Et l'on revoit avec plaisir ceux qui sont déjà connus. La solitude des campements en altitude, les rencontres avec les autres montagnards restent des moments bien agréables. Un renard qui fuit, des marmottes aux aguets, des vautours qui planent et des isards qui vous observent de loin, tout ce petit monde contribue à l'ambiance inoubliable de la Haute Randonnée Pyrénéenne.
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Réalisation du site : Yves FOULQUIER.
Textes du récit :Yves FOULQUIER et Philippe POUSSOU.
Poèmes : Philippe POUSSOU.
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